PASS ou LAS à Clermont-Ferrand : quelles différences et comment faire le bon choix ?

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Se lancer dans les études de santé à Clermont-Ferrand, ça ressemble un peu à cette histoire familiale : le cousin parti dans la filière S, la cousine qui voulait tout sauf la médecine, les conseils maladroits de la voisine. Ambiance « on rame un peu dans le noir », mais dès le lycée, le décor se plante : qui file vers la santé, qui bifurque ? Rien d’un tour de piste, c’est clairement un marathon, parfois crépusculaire, où la lucidité fait gagner des tours. Des rêves pleins le cœur, des voies qui serpentent dans tous les sens, et au milieu de tout ça, ce besoin de baliser la route, d’imaginer la suite. Avez-vous déjà eu ce moment, face à une feuille blanche, où tous les « vrais » choix se transforment en abîmes vertigineux ? Clermont-Ferrand n’échappe pas à la règle.

Surgit la fameuse question, point d’orgue dans tous les esprits studieux : PASS ou LAS à Clermont-Ferrand, quelle saveur choisirez-vous ? Et soudain, dans un brouhaha de recommandations, un nom fait surface. On voit des regards se tourner vers la Prépa médecine à Clermont Ferrand, véritable bouée quand la mer s’agite. On devine un mélange d’angoisse et d’espoir : « Et si ? Et pourquoi pas ? ». Les deux chemins réclament de la franchise avec soi, un sens aigu de l’observation, une honnêteté presque brutale face à ses propres inclinations. Cette histoire n’a rien de passif, il va falloir s’inventer son parcours, doser ses peurs et, surtout, allumer sa propre lanterne.

Le Pass, le fameux boulevard scientifique en mode survie

Oui, le nom fait déjà frémir… Parcours d’Accès Spécifique Santé. On imagine déjà le rythme, tambour battant, agenda tapissé de biologie moléculaire, de mathématiques, d’anatomie et autres douceurs auxquelles seule une vocation pure ose s’attaquer. Le quotidien : un marathon entre sciences dures et furtive pause sur une mineure hors santé, presque comme si on laissait la porte entrouverte pour s’échapper ou retomber sur ses pattes. Ici, la sécurité ne se gagne qu’au prix d’une vigilance de tous les instants.

  • Tronc commun santé, véritable colonne vertébrale (et on ne plaisante pas avec les examens)
  • Mineure obligatoire, histoire de garder l’équilibre
  • Régularité, discipline : aucun relâchement toléré
  • Légère camaraderie entre « survivants », mais compétition palpable

L’organisation : impossible de s’y perdre, le cadrage est militaire, l’ambiance oscillant entre entraide de soldats et rivalité tacite. Rater un pas, c’est sentir le gouffre se rapprocher.

La Las, liberté ou l’art de manier les paradoxes ?

Un vent de nouveauté souffle sur cette Licence Accès Santé. On mixe : licence en droit, lettres ou science (le panel est vaste), option santé en bonus caché. La recette ? Laisser de l’espace aux explorateurs, aux indécis, aux curieux qui aiment danser d’un cercle disciplinaire à l’autre sans renoncer au rêve médical. Certains aiment vivre sur plusieurs fronts. Il fallait bien une LAS pour leur donner le choix !

Mais ne vous y trompez pas, l’improvisation n’a pas sa place ici non plus. Pour s’en sortir, il faut aussi devenir orfèvre du timing : briller dans sa licence, exceller en option santé. Polyvalence, organisation à toute épreuve, capacité à rebondir : c’est l’art d’être funambule sans filet.

Les vraies différences entre Pass et Las à Clermont-Ferrand

Le Pass : l’autoroute des durs, tout droit sur les rails de la médecine. On commence, on ne lâche rien, l’énergie au service d’un objectif laser, les moments de doute balancés contre mur de révisions.

La Las : l’échappée, la voie bis pour ceux qui aiment tout, hésitent, veulent toucher à plusieurs vies. L’étudiant(e) joue avec les matières, construit deux profils en parallèle, la santé restant toujours accessible… Mais différemment.

PASS LAS
Tronc commun médecine Licence principale (hors santé)
Mineure hors santé obligatoire Option santé à valider
Rythme intensif Flexibilité dans l’organisation
Évaluations écrites, concours blancs Partiels, contrôles, oraux santé

On a beau retourner le problème dans tous les sens, la sélection reste un choc. Chacun tombe, se relève, recommence, et découvre que la résilience n’est pas une option.

Quel profil s’impose vraiment ?

Face à Parcoursup : miroir, miroir ! Qui se devine, qui s’invente, qui ose se reconnaître dans la rigueur scientifique, qui préfère l’ambivalence ? La voisine de palier confiait récemment avoir opté pour la LAS, simplement poussée par le besoin de ne pas sacrifier ses heures de théâtre au profit de la biochimie. On repense à Louis qui ne jurait que par la compétition : fasciné par le Pass, dopé à l’adrénaline de la rivalité. Il paraît que ça se joue beaucoup à l’intuition, non ?

En assumer les conséquences, vraiment doser les ambitions, c’est déjà le cœur de la stratégie. Quand la passion du combat pousse à viser la ligne droite, le Pass fait sens. L’autre, qui respire à travers la pluralité, compose avec la Las, take it or leave it.

Comment anticiper efficacement ?

Petit secret : l’odyssée débute bien avant le premier amphi bondé. Les plus aguerris s’arment en amont, courant d’air travaillé dès la terminale. Les discussions, les vieux carnets de notes retrouvés sous un lit, ou même ces fameuses rencontres avec d’anciens qui n’oublient jamais de rappeler que « ça se joue sur l’endurance ».

Les ruses des champions :

  • Simuler les épreuves à blanc (frissons garantis soudain un mercredi soir)
  • Apprivoiser la mémoire comme on chouchoute un animal capricieux
  • Échanger partout, tout le temps, même avec ce cousin qui a fini en pharmacie

Ce sont celles et ceux qui peaufinent leur méthode et travaillent dès qu’ils aperçoivent la ligne de départ qui arrivent plus confiants, et ça se détecte immédiatement dans leur regard. Aucun diplôme de médecine n’a été décroché par magie : ici, la régularité vaut son pesant d’or.

Stratégie ou instinct, qui l’emporte chez l’étudiant ?

Scénario classique : Chloé, les carnets disséminés dans la chambre, la famille qui s’inquiète, les amis qui multiplient les conseils non sollicités… Elle papillonne du roman au stéthoscope et, parfois, s’inquiète de ne jamais trancher.

Oser se projeter, tâtonner, parfois bifurquer : c’est peut-être ça, la vraie force. S’offrir le droit d’essayer, d’abandonner puis de recommencer. Parce qu’en orientation, chaque détour fait mûrir un peu plus le regard sur soi. Existe-t-il une réponse unique ? À Clermont-Ferrand, la vigilance permanente sur sa propre trajectoire, ce n’est pas du luxe, c’est une respiration.

Rien n’empêche d’oser, d’ajuster, de recommencer, de cultiver un rêve, même dans la brume. Les chemins de la santé ne se ressemblent pas, mais la lucidité et l’audace restent les seuls vrais GPS.

A propos

Une bonne alimentation est l’une des clés d’une vie saine. Vous pouvez améliorer votre santé en gardant une alimentation équilibrée.

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